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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 00:27

Je me souviendrai bien entendu de la tache dans l'histoire de la France, de ce 19 mars, quand on a tué dans une école à bout-touchant des enfants. Il a fallu 15 jours pour faire le deuil quand tout le monde considéré déjà cela comme un gros faits divers surmédiatisé, comme pour minimiser ce qui s'est produit.

Lundi à la synagogue de Versailles, les paroles ont permis de mettre des mots sur ce choc qui a privé de descendance une famille et atteint chacun d'entre nous au plus profond de ses racines.Je me souviendrai de l'ami de la famille, le rabbin Goldman qui explique comment une douleur personnelle a été partagée par tous et toutes. Je me souviendrai du pardoxe : le père et le grand-père endeuillé a su par ses paroles dignes consoler ceux qui voulaient le consoler mais ne trouvaient pas les mots. Je me souviendrai du grand rabbin de France qui a souligné comment une partie des valeurs de la France ont été touchées par ces assassinats : "On a atteint ceux qui protègent (les militaires), ceux qui enseignent (le professeur) et ceux qui apprennent (les enfants)". Je me souviendrai du président du CRIF qui s'est souvenu de la fois où les regards se sont croisés à Toulouse après le drame. "Un moment qui me hantera longtemps".Je me souviendrai des paroles du père et du grand-père, Samuel Sandler qui a rappelé la vocation de Jonathan : transmettre et enseigner. Il souhaite la perpétuer en créant une école où l'on lira au fronton à la fois "liberté, égalité et fraternité", mais aussi "aime ton prochain comme toi-même". Dans un de ces dernier écrit, Jonathan, le père d'Arié et Gabriel, répondait à la phrase de Sartre "l'Enfer c'est les autres" par : "Les autres, c'est le paradis". Mais ce matin, ce lundi de retour à l'école, deux conceptions diamétralement opposées du monde se sont malheureusement croisées pour le pire.

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 18:44

Je me souviendrai de la chute vers la fin d'année et j'ai envie de tourner le dos à Kol Lantha qui récompense un basque chevelu façon années 80 au lieu de l'ïlien favori; de l'élection qui remet au goût du jour les rousses; du film Intouchable qui est prêt de battre les cht'Is mais que je n'ai pas envie de voir pour éviter de faire comme les autres. Il y a encore les décos des Champs qui ne ressemble à rien, les vitrines des magasins qui sont moches en célébrant les poupées japonaises et rockn'roll.

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 18:44

Je me souviendrai de cet automne, le plus chaud depuis 50 ans, ce soleil qui aveugle tout, cet été indien... C'était l'automne, un automne où il faisait beau, une saison qui n'existe que dans le nord de l'Amérique, là-bas on l'appelle l'été indien mais c'était tout simplement le nôtre... Avec ta robe longue tu ressemblais à une aquarelle de Marie... Et je me souviens, je me souviens très bien... il y a un an, un siècle, une éternité. On ira où tu voudras quand tu voudras...  Toute la vie sera pareil à ce matin

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 15:35

Je me souviendrais de la disparition d'Amy comme une brindille consumée, emportée sous une couverture bordeaux. Clap de fin d'une vie hyper courte.

Je me souviendrais de l'entrée en scène de Nafissatou Diallo. On attendait une grande liane, grande, mince et fragile, dévastée. On a vu une femme bien portante qui n'a rien d'une vamp. On se dit quue DSK est un peu tordu et qu'en tout cas ce n'est pas un complot : une call girl envoyée comme appât pour faire tomber DSK. C'est prosaïque et nettement moins sensationnel qu'on ne l'aurait imaginé.

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 15:58

Je me souviendrai que Jil Caplan a piqué son pseudo dans le film "La Mort aux trousses" de Georges Kaplan. On aime le timbre de sa voix, ce voile, cette retenue, des textes de Jay Alansky qui l'ont conduite à gagner les victoires de la musique.

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 23:56

Je me souviendrai de la fin de match Ghana-Uruguay. Au bout des prolongations une occasion répétée : une fois le ballon repoussé sur la ligne et une seconde fois par une main d'un défenseur !!! Carton rouge et pénalty à la dernière seconde des prolongations. Le Ghanéen, l'un des héros du match, tire le penalty et l'envoie sur la barre transversale ! Le gardien uruguayen embrasse sa barre, les dieux du foot son de son côté. Coup de sifflet et séance des tirs au but. Le tireur qui a raté son pénalty a le courage fou de s'avancer au but pour tirer le premier ballon de la séance de cette loterie. Il marque et redonne du courage à ses copains. Mais au bout, malgré un raté des Uruguayens, le dernier tireur de la Celeste conclue l'affaire sur une panenka. Les Ghanéens perdent dans un stade abattu qui le soutenait comme un seul homme. Giresse, commentateur du match est contraint par l'autre commentateur à se souvenir de Séville 82. "Il est long le chemin vers le point de pénalty, le gardien paraît immense...". Désormais, le Ghana à son Séville à lui, le rêve raté à cause d'un pénalty et le manque de chance.

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 18:01

Je me souviendrai de la victoire des Pays-Bas. Tout a basculé quand le gardien brésilien a heurté son défenseur pendant un centre des Hollandais; le ballon a poursuivi sa course jusqu'au fond des filets ! Jusqu'alors les Brésiliens dominaient, tenaient, maîtrisaient le match jusqu'aux bouts des crapons. De 1-0 on passe avec ce cadeau à 1-1, ce qui donne une énergie folle aux Pays-Bas.  Encore un beau coup france, une tête détournées, une autre tête et un autre but pour les Oranje !!!!! Ils forment alors une vraie équipe, construisent autour du fabuleux Robben sur lequel les Brésiliens multiplient les fautes, jusqu'au changement du nouveau défenseur qui prend direct un carton rouge. Eux-mêmes, les Brésiliens se tirent une balle dans le pied lorsque ce défenseur essuie ses crapons sur Robben. Puis c'est un festival d'actions plus belles les unes que les autres où tout peut rebasculer dans l'autre sens. mais les Brésileins sont bleus et cette couleur porte malchance ! Et puis Les Pyas-Bas n'ont jamais eu cette coupe du monde tandis que les Brésiliens ont en cinq, alors laissons un peu pour les autres...

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 18:23

Je me souviendrai de ses matchs qui s'emballent à la fin. L'Angleterre et la Slovénie sont qualifiées mais au temps additionnel, voilà-t-il aps que Les Américains marquent après de multiples arrêts du gardien algérien. Dans les tribune, on remarque Bill Clinton, Les Etats-Unis sont qualifiés et les Slovénes pleurent.

Italie-Slovaquie, même tension, même punch, même tragédie. La Slovaquie domine, marque un puis deux buts. La fin approche et les Italiens se réveillent et marque. Là, tout s'emballe, du punch à tous les étages, l'Italie renaît de ses cendres. De la niaque et un but. Le gardien slovaque et l'attaquant terminent dans les filets prêts à en venir aux mains pour relancer ou retarder la remise en jeu du ballon. Un slovaque à la cuisse ouverte mais continue. Les Italines et les Slovènes ont des tatouages à chaque bras et la nervosité monte, les cartons tombent, jaunes. Les italiens comme un rouleau compresseur en veulent, les Slovaques sont submergés et soudain un but...refusé pour un placement limite.

La rage mais rien ne s'arrête. L'arbitre rajoute du temps additionnel, des hommes sont à terre, des coups ? Puis une touche longue et un slovaque qui fonce et lobe. Le but qui cruscifie ! Mais non, le joueur frais entré il y a quelques minutes tente un lobe de loin et marque le second but italien ! L'un des plus beaux buts de ce début de coupe du monde. Les Italiens tentent l'impossible, retrouvent la gagne des champions du monde. Un coup de pied arrêté mais le ballon passe. Du temps se rajoute, on a dépassé les 6 minutes de temps ajouté. La balle revient finalement aux Slovènes, un dernier dégagement et les deux coups de sifflet qui sonne le glas des Italiens. la Slovaquie qualifiée, L'Italie splendide des dernières minutes s'en va direction les vestiaires. Les grands gaillards italiens pleurent, les mains sur le visage; les des plus beaux, des vrais matchs de MONDIAL !!!!

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 23:11

Je me souviendrai de ce week-end entièrement consacré aux commentaires autour de ces Bleus qui veulent faire la loi. "On a pas besoin d'entraîneur ni de fédération, on veut pas que Nico il parte, on fait grève d'entraînement masi on va gagner c'est sûr". On a tout dit sur ça jusqu'à user la corde des commentaires. C'est la faute de l'entraîneur disent les journalistes, c'est la faute de fédération, oui, la défé que personne ne connaît, dont le public se fout disent les footeux commentateurs pour ne pas toucher aux sacrés footballeurs de l'équipe 2010 !

Il y a donc cette foule de commentaires partisans. Ce sont les mêmes qui n'ont pas voulu dire à l'antenne télé ou radio ce qu'avait dit ce fichu Anelka. Heureusement les journaux l'ont dit, oui il a dit va te faire enculer, sale fils de pute. Après des affaires de putes, ça se termine par un sale fils de pute.

Ribery lui s'invite à téléfoot pour dire avec son langage chatié ses vérités : "Non, j'suis pas un caïd de collège, non j'ai pas tapé Yoan (Gourcuff) dans l'avion". "C'est dangereux dans l'avion en plus !" lui répond le journaliste. c'est que Ribery poussé par son manager veut sauver sa place dans la futur équipe de France sans Anelka, sans Gallas (monsieur doigt aux journalistes). Puis à la fin, il dit qu'après tout ec qu'il a entendu, eh ben, il veut plus parler aux journalistes. Oui, finalement, c'est leur faute. Pas la faute au coach, pas à Ribery, Gallas et Evra, non, ceux qui rapportent ce qui se dit dans les vestiaires, les complices du "traître", les journalistes.

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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 00:39

 

Voici El pibe del oro, de Boca junior à la main de Dieu.

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